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Maintenant, voila la bio:
Lionel Legrand12ème génération. Infant de Lord Hephraïm Wainwright dit « le diablotin »
clan : Tremere
Nature : Enfant
Attitude : Comformiste
Etreinte : 1910
Age apparent : 10 ans
Apparence : Un « petit garçon de carte postale » avec son visage d’ange, sa tignasse blonde soigneusement peignée, sa chemise blanche et ses culottes courtes. Il est juste un peu fluet, paraît plus fragile que la normale et ce n’est rien de dire que ses vêtements et manières ont quelques modes de retard.
origine:Lionel voit le jour en 1900 dans une famille de la « bonne société » Parisienne. Fils d’un entrepreneur vaniteux et boursouflé de son importance comme seuls peuvent l’être les nouveaux riches et d’une fade bourgeoise pincée désespérément bien-pensante, le petit Lionel est loin d’avoir reçu, durant ses premières années, la tendresse et l’attention nécessaire à un développement sain. Pour soulager ses carences affectives, il reporta son désir d’amour sur l’institutrice de son école privée et, servi en cela par une précocité d’esprit hors norme, devint rapidement un élève prodigieux.
A trois ans, il pouvait réciter un texte en le lisant pratiquement aussi vite et avec autant de fluidité qu’un adulte. A six ans, il savait calculer une racine carrée et à neuf ans, il avait déjà sauté trois classes, maîtrisait les bases du solfège, s’intéressait à la physique, à l’anatomie et aux lettres.
Brillant le garçon. Suffisamment d’ailleurs pour que ses parents se rappellent de lui et commencent à s’afficher fièrement en compagnie de leur précieux rejeton dans les salons du tout-paris. Or, un soir au théâtre, il fit la connaissance d’un curieux bonhomme : un Lord Britannique en voyage d’agrément, d’une quarantaine d’année, grassouillet et dont la taille ne dépassait pratiquement pas la sienne.
Rassuré par la taille de l’individu qui lui rappelait un enfant ((parce qu’il n’avait jamais vu de nain) Lionel vint tout naturellement lui adresser la parole pendant l’entre actes. Plus amusé qu’exaspéré par cette méprise de la part d’un enfant qui, par ailleurs, faisait preuve d’une exquise politesse, Lord Wainwright l’interrogea sur ses sentiments vis à vis de la pièce jouée ce soir là (Une pompeuse tragédie qui aurait fait s’endormir n’importe quel autre enfant dans les bras de sa mère).
Stupéfié par la richesse de vocabulaire du garçon et la pertinence de ses critiques, il le fit disserter sur une foule de sujet différents pour jauger l’étendue de ses connaissances.
Une semaine plus tard, les parents Legrand recevaient la proposition de faire suivre à leur rejeton des cours du soir entièrement gratuits dans une prestigieuse école du centre ville auprès d’un professeur particulier Londonien très réputé.
Les mots « gratuit » et « prestigieuse école » ayant suffit à faire briller les yeux de son père, aucune question ne fût même posée quand à la nature des disciplines enseignées.
Le lendemain, Lionel commençait à apprendre les mystères du « monde du dessous » comme l’appelait son maître.
Quelques mois plus tard, un soir ou Lionel suivait ses cours, chaperonné par Lord Wainwright, une manifestation gauchiste dégénérait dans les rues de Paris. La maison Legrand fut saccagé, son père sa mère et même la bonne lynchée par la foule. Lionel n’avait plus de famille.
Pour le nain, il était hors de question de compter sur l’assistance publique pour couvrir les besoins diurnes de son disciple : son éducation y serait lamentable et les petites brutes de son age pourrait lui donner un mauvais coup dont sa fragile constitution ne se remettrait jamais. Et puis, les enfants, surtout celui la, sont de véritables machines à apprendre dotées d’une capacité d’ingestion et de mémorisation des données qui dépasse de loin celle des adultes. Que ce passerait il si celui-la restait enfant pour toujours ? La seule façon de le savoir était de l’étreindre maintenant. Dont acte.
Un vrai coup de poker, mais qui devait se révéler payant car, dans les décennies suivantes, période pendant laquelle Wrainwright fit visiter l’Europe, puis le nouveau continent à son disciple, tant pour sa culture personnelle que pour fuir les deux guerres mondiales, Lionel ne faillit pas une seule fois à sa réputation d’enfant prodige. Seule ombre au tableau : même après 50 ans de non-vie, il restait tout aussi enfant que prodige, avec ce que cela comprends d’avantage (vitesse d’apprentissage, malléabilité…) et d’inconvénient, notamment la dépendance matérielle et affective.
Fort heureusement, une partie du savoir encyclopédique de Lionel portait sur des domaines hautement lucratifs comme le droit ou la finance. Wrainwright lui-même était totalement incompétent dans ces domaines, mais il avait fait appel à plusieurs spécialistes pour satisfaire l’appétit gargantuesque de savoir de son infant. Il lui expliqua que maintenant, il faudrait qu’il exploite ses connaissance pour gagner, par l’intermédiaire de son sire, une très grande quantité d’argent, lui promettant qu’avec cet argent il pourrait s’acheter tous les jouets qu’il voudrait, même une maison rien qu’à lui, et même de nouveaux parents.
Une idée de génie.
Puisque Lionel aurait toujours besoin d’une famille pour veiller sur lui, la seule façon de le rendre indépendant, c’était de lui apprendre à se fabriquer sa propre famille.
Lionel Legrand aujourd’hui.
Il est une démonstration édifiante de deux grandes leçons relatives au monde des ténèbres :
-Premièrement, si la loi du plus fort prime dans une jungle, il en existe une autre toute aussi importante qui peut la nuancer dans une société organisée : la loi du plus utile.
Deuxièmement, comme le démontre aussi les Nosferatus et les Malkaviens, un vampire peut très bien s’accommoder d’un handicap en apparence insurmontable du moment qu’il parvient à l’assumer.
Ses clients, vampires et humains, l’appellent « le sous-marin », « le souffleur » ou « le Cyrano »
Son apparence physique ne lui permettant pas de faire usage de ses talents pour lui même (il ne peut pas avoir de compte en banque ni exercer une profession rémunérée), Lionel gagne sa non-vie en faisant fructifier la fortune des autres.
L’indépendance ainsi que la nécessité de paraître crédible en affaire lui ont fait développer une seconde personnalité. Dans toutes les situations graves exigeant de la maturité et du professionnalisme, le Lionel adulte prends le dessus. Une fois la question réglée, il redevient le Lionel enfant, parfois en moins d’une seconde.
Outre son sire qui vient lui rendre visite de temps à autre, tant pour affaire que pour surveiller les progrès de son infant en thaumaturgie, l’autre personne la plus importante dans sa vie est Claire Laurier, une grande et forte jeune femme, qui se trouve être sa goule, son garde du corps, mais certainement pas sa servante.
Alors que la plupart des vampires ne rêvent que de liberté et de pouvoir, le Lionel enfant, lui, éprouve le besoin viscéral de ressentir un amour et une autorité parentale et ,même si le Lionel adulte ne peut qu’applaudir la récente évolution des mentalités envers les enfants (déclaration des droits de l’enfant, interdiction des châtiments corporels, éducation participative…) il reste conscient que le Lionel enfant, lui, continue de réclamer le parent ferme et punitif de son époque. En même temps, il fallait que ce « parent » soit aimant, attentif, protecteur, toujours la pour lui mais qu’il n’entrave en rien les affaires du Lionel adulte.
Pour cela, Claire était parfaite. D’abord, elle a l’habitude du rôle : ancienne prostituée parisienne connue comme « maîtresse Claire » elle a passé sa jeunesse à jouer la maîtresse d’école pour corriger les postérieurs de cadres-supérieurs masochistes déguisés en écoliers. Ensuite, en dépit de toutes les apparences, elle est totalement dévouée à Lionel. Ceci pour plusieurs raisons : les liens du sang bien sûr, une certaine reconnaissance relative au train de vie misérable que Lionel lui a permis de quitter pour une vie plus stable, plus respectable et plus facile (Lui n’ayant pas de compte en banque, c’est elle qui gère son argent) mais aussi un étrange sentiment, à la fois malsain et très beau, pas totalement éloigné d’un véritable amour maternel.