Ambiance sanglante sur une musique POP

L'homme se jette sur toi la bouche grande ouverte pour mordre ton cou et le couteau pointer sur ton coeur. Sa poitrine est plaquée contre le canon de ton arme, une énorme bave épaisse dégouline de sa bouche.

Je lui lâche une première balle puis enchaine une deuxième tout en reculant, ma main gauche dégage le couteau suspendu à mon cou et dans un rapide mouvement, j'essaye de le lui planter dans l'entrejambe

Le gas s'écroule en gémissant et en hurlant, chose qui ne semble gêner absolument personne aux alentours. Il se met à se tortiller sur le sol en gémissant et en se tenant le ventre.

Quel con, il m'a foutu une de ces trouilles... je range mon arme en vitesse, plaque le couteau sur son dos et lui mort la gorge. J'aspire du sang pendant environ 30 secondes, et parviens enfin à m'arrêter pour regarder autour de moi.
Son sang avait mauvais gout... peut être juste une impression, enfin c'est mieux que rien

Quand tu te relèves, tu découvres que la nuit est déjà tombé, deux femmes tourne au coin de la rue et s’approchent de toi. L'une est sapée en rose et cuir noir et à les cheveux de couleur noir l'autre est aussi châtain mais sapée totalement en cuir noir.

- "Eh, salut beau gosse. Ca fatigue de tuer des gens, t'aurais pas besoin d'un remontant dit moi ?"

Je souris aux deux ravissantes humaines, simulant autant que possible l'excitation.
"Huum vous vosu savez parler aux hommes les filles. Mais malhereusement je n'ai pas assez d'argent pour vous deux. Ce sera donc... (me tournant vers la file habillée en cuir) toi! Désolé mais c'est un peu la dèche en ce moment... On se prend une bouteiulle de vin et tu m'accompagnes jusqu'à ma piaule? "

Tu perçois soudain la peur sur le visage de celle en rose.

- "Mais, t'inquiète pas vieux temps que tu me loges pour la nuit moi je te fais ce que tu veux gratuit, deux pour le prix d'une, qu'est-ce que t'en dit ?"

Visiblement elles ont peur de laisser l'une d'entre elles seuble... et elles ont bien raision, enfin ça ne m'arrange pas. Bon, tant pis je n'ai pas le choix.
"Alors ça sera avec plaisir mes mignonnes" dis je avec un grand sourire. Allons y c'est par là."
En route je m'arrête dans une petite boutique et achète deux bouteilles de piquette. Nous entrons ensuite dans l'hotel et nous dirigeons vers ma chambre. J'ouvre et fais rentrer les filles.
"Vous en faîtes pas pour mon pote, il décuve"
Je ferme ensuite la porte, tournant discrètement la clef et dis aux prostituées:
"allez découvrez vous un peu, vous devez avoir chaud !"
Je m'approche doucement de celle la plus proche de la porte, me colle contre elle, et commence à embrasser son cou. Soudain, j'attrape la seconde à la gorge, la serrant de toutes mes forces d'une seule main, et mort la gorge de celle qui est dans mes bras.

La première perd conscience rapidement vidée de son sang, qui a très bon goût d’ailleurs. La deuxième (qui était en rose), perd-elle aussi conscience à cause du manque d'oxygène, quand tu la lâches, tu remarques la grosse marque rouge laissée par ta main.

Parfait du bon boulot... Je finis mon repas (la première fille) et la met par terre dans la salle de bain. J'attrape ensuite l'autre, après avoir vérifié que sa trachée est bien proprement écrasée, la met dans la douche, vide les deux bouteilles de piquette dans les chiottes, lui tranche une veine avec mon couteau et emplit tant bien que mal les deux bouteilles avec son sang. J'appuie ensuite fortement sur la blessure, attrape un morceau de drap que je tranche et en fait un garrot. Le sang finit par s'arrêter de couler. Il en restera assez pour servir de repas à l'autre quand il se réveilera. Je rebouche les bouteilles et les fourre dans mon sac, ça me fera une réserve d'urgence. Je m'installe ensuite à coté du lit pour me reposer et attendre que l'autre veuille enfin se réveiler.

Tu entends un hurlement provenant de la rue. Par curiosité tu regarde par la fenêtre et aperçoit le rôdeur en soutane de l'autre soir qui est en train d'enfoncer sa main dans le corps d'un délinquant. Tu aperçois aussi trois autres délinquants qui fuient dans la rue.

Le délinquant pousse un dernier hurlement déchirant avant de s’effondrer à terre le regard horrifié. Le rôdeur tient quelque chose dans sa main, on dirait un morceau de chaire, peut être un coeur. Il le mord avant de le jeter et d’avaler le morceau qu'il a dans la bouche, il s’apprête à faire demi-tour quand soudain il lève la tête et regarde dans t'a direction. Tu perçois ses deux yeux jaunes et la peur se fait de nouveau sentir en toi. Le rôdeur traverse la rue en quelques enjambées puis tu entends la porte en bas de l'immeuble qui explose comme traversé par une masse de muscle inébranlable.

Cependant tu commences à de mieux en mieux maîtriser ce sentiment de peur . Ainsi, tu perçois les nombreuses possibilités qui ceux présentent à toi. D'abord abandonner l'autre endormi, de toute évidence le rôdeur s'en fiche. Ensuite soit passé par l'escalier des étages, soit par l'escalier de secours dans l’appartement d'en face, soit par le toit, soit en dégringolant la gouttière à côté de la fenêtre, celle-ci semble peu solide mais elle tiendra sûrement un peu.

D'abord, m'occuper du dormeur, je tranche ses liens d'un coup de couteau et le fait rouler sous le lit sans ménagement avec la note. Boulet va!
Je met mon sac sur mon dos, prend le couteau entre mes dents, ouvre la fenetre et sors par là, m'accorchant à la goutière. Je me laisse glisser en laissant frotter mes manches et jambes de jean.

La gouttière tient le coup mais un mètre avant d'arriver en bas tu la lâche involontairement et tombe sur le cul éprouvant une douleur très désagréable. De plus il commence à pleuvoir *C'est une manie dans le pays ou quoi ?*

Tu aperçois rapidement une tête qui passe par la fenêtre avant de re-entrer. La seconde qui suis la petite commode de la chambre sort elle aussi par la gouttière te tombant droit dessus. Juste le temps de t'écarter tu prends quand même en bois dans la tête. Tu entends peu après un hurlement de rage puis tu vois le boulet propulsé par la fenêtre qui va atterrir tout droit dans un tas d'ordures ou il continu sa nuit.

Il est temps de foutre le camp.

Plus la peine de trainer ici ! Il se fout du boulet aparemment, c'est moi que ce connard veut. La seule chose à faire est de fuir le plus vite possible, je me met à courir droit devant en direction de la tour, s'imposant comme le seul refuge possible à mes yeux. Si des vampires l'habitent effectivement il est possible qu'ils en aient aussi après le rôdeur. De toute façon je peux difficilement m'en sortir seul.

Espérant que je ne suis pas en train de me jeter dans la gueule du loup, je continue ma course sans oser me retourner, prenant juste le temps de passe le couteau de ma bouche à ma main droite.

Une ombre surgie à ta droite. Elle te saisit au corps et te projette dans une ruelle, l'instant d'après, là où tu te trouvais trône une ombre gigantesque. L'ombre qui ta saisie se révèle être un homme, il te relève et t'embarque à toute vitesse à travers la ville. Tu sens que le rôdeur n'est pas loin mais tu n'ose pas te retourner pour confirmer tes pensées.


L'homme te projette violemment sur la droite (une nouvelle ruelle), quand tu te retourne vers lui tu as juste le temps de voir l'ombre du rôdeur lui tomber dessus avec une soif de sang et une rage sans fin. Tu fuis à travers les rues, prenant n'importe quel chemin sans réfléchir jusqu'à ce que tu t'écroule dans une anfractuosité. Epuisé, tu n'ose cependant pas respirer, tu écoute, tu es attentif au moindre bruit, au moindre mouvement dans la nuit. Soudain tu entends un bruit de pas dans la rue sombre ruisselante d'eau, tu es dans l'incapacité de courir plus longtemps. Il est temps de décider si tu préfère te cacher ou faire face.

Je sens monter la panique, les instincs prennent le dessus: fuir ! Impossible. Me cacher? L'image du boulet passant par la fenêtre m'apparait en un éclair, enterrant définitivement cette proposition.
Aucune chance d'y échapper, mes nerfs commencent à lâcher, je sens mon corps animé d'une énergie brutale et innatendue, permettant un dernier effort de conscience.
Cette fois c'en est assez, assez !
J'ai courru assez longtemps, fuyant sans oser faire face. Bon dieu depuis quand la peur dirige mes actions? A quoi bon tous ces eforts pour me contrôler?
J'ai su accepter la condamnation aux tenèbres, mais je ne vivrais pas comme un bête traquée. A ce prix là plutôt crever.
Un grognement nerveux s'échappe de ma gorge. J'attrape le sig, baisse machinalement la sécurité, serre le couteau dans ma main gauche.
J'ai déja affronté la mort de mon vivant, j'y ai même survécu. Je ne serais pas plus minable dans cette vie que dans l'autre.
Plutôt crever.
Je me tourne vers l'ennemi, prêt à vendre chèrement ma peau.

Une main t'agrippe à la gorge et te projète en arrière. Quand tu rouvre les yeux pour voir ton adversaire tu constate qu'un canon de fusil Gauss est pointé sur toi.

- Bouge pas d’la sensu ! Je tes rien demandé alors tu va me lâcher, OK !

Le type tourne autour de toi avant de repartir calmement te surveillant du coin de l'œil. Personne d'autre dans la ruelle, tu es sauf.

*En état de choc, je reste allongé à même le sol, des larmes se mettent à couler sur mes joues alors que les pensées défilent à toute vitesse dans mon esprit*

Nom de Dieu!! Jamais je n'aurais du m'en sortir vivant.... un miracle... une damnation.... je n'en sais rien !! Putain fais chier, ville de merde!

*Mes respirations entrecoupées par les sanglots m'empêchent de réfléchir correctement, j'essaie de me calmer en travaillant sur mon rythme respiratoire, vieux truc de ma vie passée. Quelques minutes passent, et enfin je peux formuler des pensées plus cohérentes.*

Je me fous de ma vie, ce type aurait aussi bien pu me tuer, de toute façon je ne survivrais pas dans ces conditions putrides très longtemps. Mais m'en être sorti cette fois ci est une chance, une occasion de faire quelquechose de bien dans cet erzatz de vie avant de crever. Essayer de détruire ce monstre? Non, sois pas con vieux, sois pas con...

*Alors que je fais défiler les évènements de ces derniers jours dans ce qui reste demon esprit, une image apparaît plus en relief: le type à la moto.*

Ce mec est peut être encore vivant... il a voulu me sauver au bar, je lui dois bien de faire pareil pour lui... Oui je dois le retrouver, ou au moins essayer, ça me permettra que concentrer mon esprit sur quelquechose d'autre que ma misérable carcasse au moins.

*Je me relève, lève les yeux en direction de la tour, et me met en mouvement. Direction: la grande tour! Tout semble tourner autour... c'est ma seule piste.*